S’il est un avantage que l’évolution technologique apporte généralement, et ce dans pratiquement tous les domaines, c’est la démocratisation, soit de rendre accessible au grand public ce qui n’était auparavant réservé qu’à une minorité, notamment à cause de coûts prohibitifs ou d’une logistique complexe. Cela est d’autant plus frappant si l’on analyse l’évolution de la photographie aérienne.
L’existence des UAV (Unmanned Aerial Vehicle, ou aéronef sans pilote) ne date pas d’hier. D’abord utilisés par le secteur militaire pour les missions trop dangereuses, ces appareils ont vite vu leurs domaines d'application s'étendre à d’autres secteurs, notamment l’agriculture, pour l’épandage d’engrais et la surveillance du taux d’irrigation des récoltes, mais aussi pour les simples amateurs qui se sont mis à expérimenter avec des drones et systèmes d’autopilotage fait maison.
Ce n’est pas une coïncidence si l’évolution des drones grand public suit de près celle des téléphones intelligents, comme des besoins connexes ont permis un grand nombre de développements dans ce domaine, tels que le positionnement géographique, les senseurs d’orientation tels que les accéléromètres, et surtout la miniaturisation et simplification des processeurs via une nouvelle architecture spécialement conçue pour la fabrication de puces électroniques plus légères, rapides et efficaces; soit l'architecture ARM (Advanced RISC Machines, Reduced Instruction Set Computer).
C’est en 2006 que Jack Wang crée sa compagnie de UAV commerciaux: DJI. Avec une part de marché de plus de 70%, c’est le plus important fabricant de drones commerciaux au monde. De son premier modèle, le Phantom 1, paru en 2013 au Mavic Mini parut en 2019, DJI a complètement révolutionné le marché du drone domestique, à tel point qu’un besoin de nouvelles législations encadrant ce qui n’était d’abord perçu que comme un passe-temps, fut rapidement colmaté par de nouvelles règles plus strictes sur les normes, permis et certifications nécessaires pour avoir le droit de faire voler ces appareils, notamment au Canada, où il interdit de piloter un drone de plus de 250 grammes sans certification, et ce depuis 2019.
Malgré ces nouvelles réglementations, le marché est en plein essor, et les appareils se perfectionnent. Il est désormais possible de prendre des images aériennes en ultra-haute résolution, de jour comme de nuit, manuellement ou en suivant des programmes dynamiques sous forme de plans de vol que le drone suivra selon les besoins du projet. Cela peut aller du simple programme de suivi d’une cible au sol, au programme plus complexe de quadrillage d’une parcelle de territoire et de prise systématique de photographies à chevauchement constant pour des applications plus perfectionnées comme l'orthomosaïque ou la photogrammétrie.
La photographie par drone permet une mobilité et une manœuvrabilité qu’il était impossible d’obtenir avant leur arrivée fracassante dans l’espace public. Et tout ça pour un prix bien en deçà de ce qu’il fallait débourser à l’époque où l’avion et l’hélicoptère étaient les seules options.
Les drones modernes, lorsqu’ils sont opérés par un pilote d’expérience, se présentent comme des outils de captation flexibles grâce à leur grande manoeuvrabilité. Cela permet un positionnement extrêmement efficace, afin d’obtenir un cadrage précis, allant de la vue d’ensemble jusqu’aux détails plus subtils.
Le marché des drones commerciaux est en plein essor, et de ce fait, les technologies qu’ils utilisent se développent à toute vitesse. Les drones modernes sont plus sécuritaires, de par le perfectionnement de leurs senseurs et programmes contre les collisions et les pertes de liaisons, mais aussi plus versatiles, grâce aux avancées fulgurantes des logiciels de contrôle.
Les drones commerciaux, opérés par des pilotes certifiés et expérimentés, permettent de se rapprocher considérablement du sujet à capturer pour en saisir tous les détails, ce que l’hélicoptère ne permet pas.
En plus de permettre aux entreprises de se bâtir une image de marque plus prestigieuse via une esthétique que l’on attribue naturellement aux images prises par hélicoptère, la photographie par drone sert également à différents types d’opération de surveillance, d’inspection, de cartographie, d’estimation de volumes et de modélisation.
Que ce soit pour assurer la sécurité d’un événement extérieur, vérifier l’état d’une structure, produire un plan photographique à l’échelle, calculer une quantité de minerai à ciel ouvert, ou produire un rendu tridimensionnel d’un bâtiment, les applications de la photographie par drone sont nombreuses et variées, et pour cause, elles permettent souvent de vastes économies de ressources, pour des projets qui prendraient plus de temps et comporteraient plus de risques, si les solutions étaient limitées à des opérations humaines au sol ou en hauteur dans des échafaudages.
Le Mavic Pro est l’un des drones les plus légers, compact et robuste sur le marché. En termes de qualité d’image et durée de vol maximale, il est similaire au Phantom, mais ne permet pas des programmes de vol aussi complexes ou variés. Pour la captation vidéo, c’est l’un des meilleurs choix qui soient, mais pour des applications plus perfectionnées comme la géomatique on préférera le Phantom 4 Pro ou le Phantom 4 RTK.
En quelque sorte le petit frère du Inspire, le Phantom est un drone plus léger, avec une meilleure autonomie mais somme toute une qualité d’image substantielle. Pour tous vos besoins de captation aérienne commerciale de précision, la qualité des images produite par ce drone convient à presque toutes les situations.
Le plus perfectionné des drones de notre flotte. Offre la plus grande qualité d’image et une flexibilité sans pareil en termes de lentilles et de champ de vision. Si vous recherchez la meilleure facture visuelle qui soit, un maximum de flexibilité dans vos compositions et votre cadrage, en plus d’un rendu définitivement cinématographique, le DJI Inspire Pro saura vous épater par la qualité et la précision exceptionnelles des images qu’il produit.